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La phase de croissance
Phase anagène
Pendant la phase anagène, le cheveu pousse. Cette phase a une durée comprise entre 2 et 5 ans. Les cellules du bulbe pilaire, stimulées par la papille dermique, se constituent et fabriquent la fibre capillaire, qui comprend notamment la kératine. Lorsque la calvitie s’installe, la phase anagène se raccourcit progressivement.
La phase de cessation d'activité
Phase catagène
Appelée aussi phase d’involution, elle dure en moyenne 3 semaines, pendant laquelle le follicule pileux cesse son activité et se rétracte.
La phase d'élimination
Phase télogène
Il s’agit de la phase de chute des cheveux arrivés à maturité et qui entrent dans une période de repos. Après 3 mois, ils tombent. Cette phase tend à se prolonger lorsque l’alopécie androgénétique se met en place.
Elle laisse place à une nouvelle phase anagène, les follicules pileux produisent de nouveaux cheveux pour remplacer ceux qui sont tombés.
Une chevelure comporte entre 100 000 et 150 000 cheveux. Chaque individu perd en moyenne 100 cheveux par jour. La chute physiologique des cheveux s’explique en partie par la saisonnalité : au début du printemps et de l’automne, les cheveux peuvent naturellement tomber, puis repoussent normalement par la suite. L’origine de la chute de cheveux, ou de l’alopécie est multiple avec des causes souvent intriquées.
01
L'hérédité
La cause n°1 de l’alopécie androgénique reste l’hérédité, le facteur génétique. Ainsi, les personnes dont les ascendants directs perdent leurs cheveux ont de fortes probabilités de développer à leur tour une calvitie, en rapport le plus souvent à une surproduction d’androgènes (ou hormone mâle), et une élévation de la densité des récepteurs androgéniques.
02
Les micro-inflammations
La micro-inflammation et le stress oxydatif: une inflammation locale est constatée à la fois dans l’alopécie androgénique et dans les formes moins fréquentes de calvitie faisant de l’inflammation un pattern commun à la chute des cheveux. Le tabac, la pollution, les toxines (via l’alimentation ou certaines maladies infectieuses ou inflammatoires), l’âge sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à alimenter un état inflammatoire local.
03
Le stress intense
Le stress, la fatigue, les chocs émotionnels, peuvent favoriser la perte des cheveux notamment via la libération de médiateurs locaux neuro-immunomodulateurs ou neuro-inflammatoires (substance P, NGF). Une autre voie mise en cause dans le stress est la voie neuro-endocrine. Une production locale de cortisol, CRH et ACTH est même constatée en plus de la sécrétion classique surrénalienne. Récemment, le cortisol endogène capillaire a été identifié et est mesuré pour refléter le niveau de stress de l’individu.
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La ménopause, les grossesses
La ménopause, les grossesses ou certaines maladies inflammatoires ou auto-immunes (notamment des affections systémiques telles que le lupus), via une modulation hormonale et immuno-hormonale peuvent favoriser la perte de cheveux.
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Les traitements médicamenteux
Les effets indésirables de certains traitements médicaux, principalement la chimiothérapie, mais aussi des shampoings ou des produits de soins inadaptés au cuir chevelu, ou encore la consommation excessive de médicaments.
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L'alimentation
Des carences alimentaires, comme la carence martiale (manque de fer), ou les carences en zinc ou en vitamines H et B6 sont impliquées. Ils constituent une cause facilement identifiable et traitable d’alopécie diffuse.
Qui est touché ?
Environ 10 millions d'hommes
Environ 2 millions de femmes
A quel âge ?
Chez les hommes, par tranches d'âge
L’échelle Norwood Hamilton est une méthode utilisée pour déterminer le stade de la calvitie masculine. En générale, c’est aussi la norme acceptée pour définir la perte de cheveux. En fonction du stade constaté associé à l’analyse des paramètres cliniques, biologiques ainsi que des caractéristiques de votre cheveux, un traitement adapté vous sera proposé.